L’immobilier n’intéresse pas uniquement les adultes. De jeunes gens envisagent également d’investir dans ce secteur, bien que ces derniers prennent le temps avant de sauter le pas. Plusieurs causes sont à l’origine de la réticence des jeunes âgés de moins de 30 ans face à l’achat d’un logement, mais les trois suivantes sont les principales.
Les conditions exigées pour une demande de crédit sont complexes
Les banques accordent un certain privilège aux travailleurs en CDI au détriment des salariés en CDD. En effet, les compagnies bancaires et la majorité des établissements de prêts sont d’avis que le risque d’incapacité de remboursement est plus élevé chez ces derniers, surtout si le délai de paiement est plus long que leur contrat. Ainsi, seulement près de 3,5 % des employés en CDD voient leur demande de crédit accepté, et ce, même si leurs conjoints jouissent d’une vie professionnelle stable. Pour toutes ces raisons et pour faute de financement suffisant, les jeunes ménages tendent plus vers la location que vers un projet d’acquisition d’un logement. Il est toutefois, à noter que le prix d’une résidence est relativement abordable dans certaines villes.
Insuffisance d’apport personnel
Un apport personnel quasi inexistant est également un facteur qui empêche aux moins de trente ans de réaliser leur rêve, celui de s’acheter une maison. Il est indéniable que les banques montrent actuellement une grande souplesse en matière de demande et d’acceptation de crédit. Mais les souscripteurs sont tenus d’avoir à leur disposition 10 % de la valeur du logement qui les intéresse. En effet, cette condition est toujours en vigueur quand il s’agit d’achat de bien immobilier. Par exemple, afin de pouvoir s’offrir un appartement qui vaut 300.000 euros, l’acheteur doit disposer de 30.000 euros, une somme qui n’est pas facile à réunir et qui n’est pas à la portée de tout le monde.
La stabilité de la situation professionnelle n’est pas certaine
Le marché du travail réserve plein de surprises. En effet, en une journée tout peu basculé à cause d’un mauvais placement. La plupart des travailleurs s’assurent ainsi que leur carrière est stable et que leur situation va à l’avenir progresser avant de se lancer dans l’acquisition d’une propriété.