La mairie de Paris va encore augmenter la taxe des maisons secondaires et vacantes dans le but de pousser les propriétaires à les mettre en location. La capitale souffre de logements locatifs et les autorités locales continuent à chercher des solutions pour y remédier. Anne Hidalgo, sous la proposition du groupe communiste, tente alors de faire valider cette nouvelle fiscalité auprès des parlementaires.
Une nouvelle fois, Anne Hidalgo veut mettre la pression
Une telle opération a déjà été menée dans la commune de Paris, mais sans résultat. Il y a 2 ans, la mairie a imposé une taxe additionnelle. Cette fois, elle compte élever cette taxe à plus de 20 ou même 40 %. La mairie va alors mettre un peu plus la pression pour que les propriétaires de maisons vacantes ou de résidences secondaires n’aient plus le choix que de mettre leurs biens en location. On compte actuellement dans la commune 90 000 résidences secondaires. Les mettre en location pour servir de résidence principale à d’autres foyers résoudrait une grande partie du problème de logement à Paris.
Cette opération mettra-t-elle enfin la pression sur les propriétaires ?
L’an dernier, la même mesure a été conçue par la mairie, mais n’a pas obtenu l’accord du parlement. Sera-t-il différent pour cette fois-ci ? En tout cas, plusieurs actions vont être menées par la mairie de Paris. Elle ne s’attaque uniquement pas qu’aux résidences secondaires. Les logements vacants depuis plus d’un an comptent environ 100 000. Ils ne sont pas meublés et ne sont donc pas exploités. Les propriétaires sont déjà soumis à une taxe de 12,5 % de la valeur locative du bien. Cette somme est encore insuffisamment dissuasive et la mairie de Paris compte la rehausser pour faire pression aux propriétaires. Faut-il encore s’attendre dans un premier temps que ces nouvelles fiscalités seront validées par le parlement. Dans un second temps, il faut espérer que les propriétaires cèderont enfin pour mettre en location leurs biens.